Le semi-marathon d’Hyères arrive à grands pas et on ne peut pas dire que tout se passe comme sur des roulettes. Je suis dans la cinquième semaine du plan d’entraînement, et sur le mois écoulé j’ai totalisé 109 km en 11 séances avec des sorties longues de 12 km en moyenne.
En comparaison le mois précédent, en mode « cours comme il te plaît », j’ai parcouru 142 km en 13 séances et des sorties longues de 20 km.
J’avais prévu quatre sorties par semaine, j’en fais à peine trois. Et encore pas toutes les semaines. J’ai interrompu 2 sorties longues sur 4 pour cause de petits bobos, et j’ai toujours les quelques kilos en trop de la saison hivernale. Bref, je vois mal comment je peux gagner 3’30" sur mon chrono de l’année dernière dans ces conditions.
À côté de ça mon autre échéance du semestre, l’ultra-boucle de la Sarra, se profile à l’horizon, et je crains de ne pas mesurer tout à fait l’ampleur de la tâche qui m’attend. Je lisais l’autre jour le billet d’un concurrent de l’édition 2014, et je me disais qu’il serait peut-être temps, à trois mois de la course, d’intégrer des séances en côte au lieu de me focaliser sur l’allure semi pendant encore trois semaines.
Voilà où j’en suis de la réflexion qui me turlupine depuis quelques jours. Demain je pense que ma séance S5E1 (oui, 1, j’ai pas encore couru depuis dimanche) va passer par les pentes à 20% à proximité du bureau, et que ma sortie longue du week-end sera plus longue et plus lente qu’à l’accoutumée pour commencer à tailler dans le lard.
Quant au semi d’Hyères il n’est pas encore rayé de l’agenda mais risque de devenir une sortie tranquille sans objectif chronométrique.